Séminaire |
Histoire |
Séminaire sur la Russie au XXe siècle |
Vendredi, 26 novembre, 2021 - 18:00 |
en ligne
Exposé d’Ekaterina Rybkina (Université Friedrich-Alexander d'Erlangen-Nuremberg) « Les communications sans fil soviétiques : la radio et ses utilisateurs dans les années 1920 et 1930 » présenté dans le cadre du séminaire « La Russie et l'URSS au XXe siècle : nouveaux terraines, nouvelles approches » en collaboration avec l'Institut historique allemand de Moscou et l'IGITI (Université nationale de recherche - Haute école d’économie) débutera à 18h00, heure de Moscou, en ligne sur la plateforme ZOOM.
Participer à la réunion ZOOM: https://dhi-moskau-org.zoom.us/j/89586037660
ID de réunion : 895 8603 7660 Code secret : 220578
Langue de travail : le russe
« La technologie de la communication sans fil, apparue à la fin du XIXe siècle, a permis aux gens de communiquer entre eux à distance à l’aide d’appareils simples, souvent fabriqués à la maison, et, au cours des décennies suivantes, elle a commencé à supplanter les autres moyens de communication.
J’expliquerai comment les citoyens soviétiques ont découvert ce nouveau mode de communication radio bidirectionnel, ce qui a freiné et favorisé sa diffusion, et comment cela a été lié aux processus politiques et sociaux du pays. L’intervention se concentrera sur les activités pratiques des radioamateurs et de leurs communautés. Elle retrace les spécificités de l’interaction entre l’État et la société à travers une analyse des paramètres d’accès et des éléments de contrôle de la communication des citoyens sur les ondes.
Pour comprendre l’étendue et la nature des contacts radio privés, je m’intéresserai en particulier aux traces matérielles des activités des radioamateurs, par exemple les cartes postales spéciales « QSL » qui étaient utilisées pour confirmer le contact établi sur les ondes. Je montrerai qu’une lecture attentive des images et des éléments écrits de ces cartes postales (même collectées au hasard), ainsi qu’une analyse des schémas d’accès à la radio, peuvent aider les historiens à mieux comprendre les processus de régulation de la liberté dans les premières années de l’Union soviétique ».